Votre vaccin contre le SRRP a-t-il suffisamment de « chevaux-vapeur »?

 

 

 

Boehringer Ingelheim Santé Animale Canada Inc.

 

Qu’il s’agisse de souches établies ou émergentes, la capacité de contrôler le virus du syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) repose sur deux éléments essentiels : maximiser l’immunité et minimiser l’exposition et la transmission. Ces deux actions sont réalisées par une combinaison de biosécurité et d’immunité conférée par un vaccin.  

Mais l’immunité conférée par un vaccin n’est pas toujours la même. L’immunogénicité, ou la capacité d’un vaccin à provoquer une réponse immunitaire, est un élément différenciateur important mais mal compris en termes de vaccins. À des fins de vulgarisation, on peut comparer l’immunogénicité aux « chevaux-vapeur » d’un vaccin.

Les « chevaux-vapeur » expliqués

Tous les vaccins doivent atteindre un certain équilibre pour aider un porc à accumuler suffisamment d’immunité conférée par le vaccin, ce qui permet de réduire les conséquences d’une infection naturelle.  

Si un vaccin ne procure pas suffisamment d’immunogénicité, le porc ne pourra pas accumuler le niveau d’immunité nécessaire dans son corps pour se défendre contre une infection naturelle. Mais un niveau approprié d’immunogénicité peut aider à produire une réponse immunitaire robuste.  

En ayant cette notion d’équilibre en tête, l’analogie entre immunogénicité et « chevaux-vapeur » prend tout son sens. Si votre véhicule manque de chevaux-vapeur, vous restez alors coincé dans la voie lente et n’arriverez plus à monter les pentes raides. Un véhicule qui a suffisamment de chevaux-vapeur fonctionne mieux, se rend plus rapidement à destination et a de meilleurs résultats dans des conditions difficiles, comme les pentes ou les intempéries.

Une étude fait la lumière sur les niveaux d’immunogénicité 

Une étude ayant évalué le rendement du vaccin Ingelvac® PRRS MLV et celui d’un vaccin concurrentiel contre une provocation par le virus du SRRP 1-7-4 démontre la dynamique en jeu en termes d’immunogénicité vaccinale1. Au jour d’étude 0, 108 porcs âgés de 3 semaines, naïfs au virus du SRRP, ont été randomisés dans trois groupes et ont reçu par voie intramusculaire soit le vaccin Ingelvac® PRRS MLV, le vaccin concurrentiel conformément aux directives sur l’étiquette ou un placebo. 

Tel qu’il est démontré au Tableau 1, durant la phase de l’étude après la vaccination et avant la provocation, il n’y avait aucune différence significative en termes de gain de poids quotidien moyen (GPQM) entre les groupes vaccinés et le groupe placebo1. C’est après la provocation au jour 27 que les « chevaux-vapeur » des deux vaccins ont réellement été mis à l’épreuve. Durant cette phase critique de l’étude, le GPQM des porcs vaccinés par Ingelvac® PRRS MLV était significativement supérieur à celui des porcs ayant reçu le vaccin concurrentiel ou le placebo, ce qui démontre la capacité du vaccin à produire une immunité robuste, à réduire les conséquences de l’infection et à améliorer le rendement du porc1.

 

 

Tableau 1 : Gain de poids quotidien moyen (lb) avant et après la provocation

Traitement

GPQM avant la provocation, Jours 0-27 (IC à 95 %)

GPQM après la provocation, Jours 27-42 (IC à 95 %)

Ingelvac® PRRS MLV

1.16a

1.41a

Vaccin concurrentiel

1.06a

1.10b

Placebo

1.14a

0.84c

**Des lettres différentes indiquent des différences significatives sur le plan statistique avec une valeur ≤ 0,05.

 

La virémie brosse un portrait plus complet 

Même si le GPQM est une mesure importante pour les éleveurs, il existe d’autres moyens d’illustrer les différences de « chevaux-vapeur » entre les vaccins. La virémie après la provocation est une mesure souvent utilisée dans les études de comparaison des vaccins.

La virémie se définit simplement comme la présence d’un virus dans le sang. Elle joue un rôle important dans le développement de signes cliniques, de fièvre, de pneumonie et de mauvaises performances en général. Des niveaux élevés de virémie après la provocation signifient habituellement une quantité plus élevée du virus dans le sang, ce qui se traduit souvent par une santé et un rendement moins bons. 

La virémie est habituellement quantifiée en termes de nombre de cycles nécessaires (ou CT pour « cycle threshold ») lors d’un test de réaction en chaîne de la polymérase (PCR). Des valeurs CT inférieures indiquent des niveaux élevés de virémie, et vice-versa. Comme on peut le voir à la Figure 1, entre les jours 0 et 27, les porcs des groupes vaccinés présentaient un certain niveau de virémie suivant l’administration du vaccin au jour 0 alors que leur corps travaillait à accroître leur réponse immunitaire mais, tel que susmentionné, pas au point d’impacter significativement le GPQM1. 

Figure 1 : Résultats CT PCR2

Après la provocation au jour 27, comme on l’avait prévu, le groupe placebo présentait les valeurs CT les plus faibles, ce qui indiquait le taux de virémie le plus élevé parmi les trois groupes. Le groupe ayant reçu le vaccin concurrentiel présentait les deuxièmes taux les plus élevés de virémie, suivi par le groupe ayant reçu Ingelvac® PRRS MLV présentant les taux les moins élevés de virémie2.

Ces différences à la fois en termes de virémie et de GPQM représentent des mesures concrètes démontrant la capacité du vaccin Ingelvac® PRRS MLV à produire un niveau optimal d’immunogénicité produisant ainsi une forte immunité conférée par le vaccin et aidant à réduire les conséquences d’une infection1,2. Donc, la prochaine fois que vous entreprenez le long voyage que représente la protection contre le virus du SRRP, demandez-vous si votre vaccin a suffisamment de « chevaux-vapeur » pour vous amener à destination.

 Communiquez avec votre représentant de Boehringer Ingelheim pour en apprendre davantage. 

 

Références

1.    Philips R, Haiwick G, Whiteman D, et al. Comparative efficacy of Ingelvac PRRS® MLV against a heterologous PRRSV 1-7-4 challenge. In Proceedings. Allen D. Leman Swine Conference. 2020. 
2.    Données internes.
 

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