Le survodutide de Boehringer Ingelheim entraîne une atténuation significative de la fibrose hépatique, sans aggravation de la MASH, chez 64,5 % des patients présentant une fibrose de stade F2 ou F3

Ingelheim, Allemagne,
  • Les nouvelles s’appuient sur le paramètre d’évaluation principal annoncé antérieurement. D’après les résultats de ce paramètre, jusqu’à 83,0 % des adultes ont obtenu une atténuation statistiquement significative de la stéatohépatite associée à un dysfonctionnement métabolique (metabolic dysfunction-associated steatohepatitis [MASH]) par rapport au placebo (18,2 %).
  • Selon de nouvelles données sur le paramètre d’évaluation secondaire, jusqu’à 52,3 % des adultes présentant une fibrose de stade F1, F2 ou F3 ont connu une atténuation de leur fibrose attribuable à une MASH 1 .
  • Une autre sous-analyse montre une atténuation de la fibrose – sans aggravation de la MASH – chez jusqu’à 64,5 % des adultes présentant une fibrose de stade F2 ou F3 (cicatrisation modérée à avancée) 1 .
  • On prévoit évaluer le survodutide dans le cadre d’une étude de phase III sur la MASH; les résultats obtenus soulignent le potentiel du survodutide en tant que meilleur traitement anti-MASH de sa classe. Dans des essais en cours portant sur son utilisation en présence d’obésité 2 , le survodutide pourrait entraîner des bienfaits cliniques importants sur les plans cardiovasculaire, rénal et métabolique.

Ingelheim, Allemagne, 7 juin 2024 | Aujourd’hui, Boehringer Ingelheim a annoncé les résultats exceptionnels d’une sous-analyse d’un essai de phase II sur le survodutide; en effet, ces résultats indiquent que jusqu’à 64,5 % des adultes présentant une fibrose de stade F2 ou F3 (cicatrisation modérée à avancée) ont obtenu une atténuation de cette affection, sans aucune aggravation de la MASH, comparativement à 25,9 % des patients sous placebo après 48 semaines de traitement (différence de réponse : 38,6 % [intervalle de confiance (IC) à 95 % : 18,1 % à 59,1 %]; p=0,0005) 1 . Les populations de patients présentant une fibrose de stade F2 ou F3 ont un risque accru de complications hépatiques 3 .

Les données complètes ont été présentées aujourd’hui au congrès 2024 de l’European Association for the Study of the Liver et publiées simultanément dans la revue The New England Journal of Medicine 1 , 4 . Selon les résultats du paramètre d’évaluation secondaire, jusqu’à 52,3 % des adultes traités par le survodutide (BI 456906) ont connu une amélioration significative de la cicatrisation hépatique (fibrose) aux stades F1, F2 et F3 (cicatrisation légère à modérée ou avancée), comparativement à 25,8 % des patients sous placebo après 48 semaines de traitement (différence de réponse : 26,5 % [IC à 95 % : 8,37 % à 44,66 %]; p<0,01) 1 .

Les nouvelles d’aujourd’hui font suite aux données annoncées plus tôt cette année, lorsque l’essai a satisfait à son paramètre d’évaluation principal 5 . D’après les résultats obtenus, jusqu’à 83,0 % des adultes ont connu une atténuation statistiquement significative de la MASH par rapport aux patients sous placebo (18,2 %), ce qui renforce le potentiel du survodutide en tant que meilleur traitement de sa classe (différence de réponse : 64,8 % [IC à 95 % : 51,1 % à 78,6 %]; p<0,0001) 5 .

Le survodutide est un double agoniste des récepteurs du glucagon/GLP-1 doté d’un nouveau mode d’action. Son effet agoniste sur les récepteurs du glucagon a le potentiel d’augmenter la dépense énergétique 6 , 7 et a un effet direct sur le foie, ce qui pourrait contribuer à l’atténuation de la fibrose 5 . Son effet agoniste sur les récepteurs du GLP-1, quant à lui, diminue l’appétit tout en augmentant la sensation de plénitude et de satiété 6 , 8 .

« Je suis particulièrement emballé par les résultats de l’essai de phase II sur le survodutide, qui montrent un potentiel d’effet agoniste sur les récepteurs du glucagon, en plus de ceux du GLP-1, pour atténuer la MASH et obtenir des améliorations notables sur le plan de la fibrose », a déclaré le Dr Arun Sanyal, M.D., professeur de médecine, de physiologie et de pathologie moléculaire à l’École de médecine de la Virginia Commonwealth University, et chercheur principal de l’essai. « Ces données positionnent le survodutide comme un double agoniste des récepteurs du glucagon/GLP-1 de premier plan, qui pourrait changer la donne chez des personnes atteintes de MASH et de fibrose cliniquement significative. »

Une amélioration a été définie comme une diminution d’au moins un stade de la fibrose après 48 semaines de traitement dans le cadre de cet essai 9 . La fibrose est une mesure de la progression de la MASH 10 , une maladie évolutive qui touche plus de 115 millions de personnes à l’échelle mondiale 11 . La MASH est causée par une inflammation du foie, qui peut entraîner une fibrose 12 . La cirrhose (grave cicatrisation des tissus) peut augmenter significativement le risque de maladie hépatique au stade terminal et de cancer du foie 13 , 14 . Une greffe de foie peut être la seule option thérapeutique à ce stade-là 15 , ce qui peut exercer une grande pression financière sur les systèmes de santé 16 . En général, la fibrose hépatique s’aggrave lentement 17 ; si la fibrose n’est pas étendue, elle peut facilement passer inaperçue 18 . Le renversement de la fibrose hépatique représente souvent un défi lorsque les stades de cicatrisation sont avancés, et peut être impossible en cas de cirrhose 19 .

Dans cet essai de phase II, le survodutide a entraîné des résultats significatifs vs le placebo quant à tous les autres paramètres d’évaluation secondaires après 48 semaines de traitement 1 . Selon les résultats réels du traitement, jusqu’à 87,0 % des adultes ont obtenu une réduction relative d’au moins 30 % des graisses dans le foie vs 19,7 % des patients sous placebo, ainsi qu’une réduction relative d’au plus 64,3 % de la composition graisseuse du foie vs 7,3 % des patients sous placebo 1 . La variation absolue du score NAS (Non-alcoholic Fatty Liver Disease [NAFLD] activity score [score lié à l’activité de la maladie du foie gras non alcoolique] : utilisé pour évaluer l’atténuation de la MASH) par rapport au départ allait jusqu’à -3,3 avec le survodutide vs -0,4 avec le placebo 1 .

« Les résultats exceptionnels présentés aujourd’hui sur la fibrose renforcent le potentiel du survodutide en tant que meilleur traitement de sa classe pour les personnes atteintes de MASH. Nous passerons rapidement aux essais de phase III », a déclaré Carinne Brouillon, chef de la Division des produits pharmaceutiques pour les humains chez Boehringer Ingelheim. « De nouveaux traitements sont urgemment nécessaires contre la MASH, une maladie liée à des affections cardiovasculaires, rénales et métaboliques comme l’obésité, et nous sommes ravis de poursuivre ces discussions importantes avec les autorités sanitaires. »

Zealand Pharma a concédé sous licence le survodutide à Boehringer Ingelheim, cette dernière étant entièrement responsable du développement et de la commercialisation du survodutide à l’échelle mondiale. Zealand Pharma a un droit de copromotion dans les pays nordiques.

Dans cet essai, les données sur l’innocuité établie du survodutide concordaient avec celles des molécules à base de GLP-1, sans aucun nouveau problème lié à ces données 1 . Le survodutide a reçu le statut de traitement prioritaire en 2021 de la part de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis 20 , ainsi que le statut PRIME (« PRIority MEdicine ») en novembre 2023 de la part de l’Agence européenne des médicaments (EMA – European Medicines Agency) pour le traitement de la MASH et de la fibrose 21 .

Le survodutide est aussi évalué dans 5 études de phase III menées chez des personnes obèses ou en surpoids 2 , 22 , 23 (l’obésité et le surpoids étant deux affections associées à la MASH) 24 . Un autre essai de phase III évalue si le survodutide aide à réduire la graisse dans le foie et à perdre du poids chez des personnes obèses ou en surpoids qui ont reçu un diagnostic confirmé ou présumé de MASH 25 .

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Notes aux rédacteurs

À propos des données

L’étude de phase II menée par Boehringer Ingelheim sur la MASH et la fibrose de stade F1, F2 ou F3 comprenait deux analyses : l’analyse planifiée (dose assignée lors de la répartition aléatoire) et l’analyse réelle (dose à la fin du traitement) 1 . Ce communiqué de presse souligne les données réelles des participants (295 participants ont été randomisés; 293 ont reçu au moins une dose de traitement et ont été analysés) sur le plan des paramètres d’évaluation principal et secondaires. La sous-analyse supplémentaire menée chez des personnes présentant une fibrose de stade F2 ou F3 portait sur des cas de biopsies appariées (223 des 293 patients présentaient une fibrose de stade F2 ou F3 au départ [76,2 %], et 170 d’entre eux avaient subi des biopsies appariées) 1 .

Utilisation du terme MASH

L’essai de phase II mené par Boehringer Ingelheim est enregistré sur le site clinicaltrials.gov sous le nom suivant : « A Study to Test Safety and Efficacy of BI456906 in Adults With Non-alcoholic Steatohepatitis (NASH) and Fibrosis (F1-F3) ».

L’enregistrement s’est fait avant une mise à jour de la nomenclature apportée en 2023 par des sociétés multinationales sur les maladies du foie (y compris l’European Association for the Study of the Liver [EASL], l’American Association for the Study of Liver Diseases [AASLD] et la Latin American Association for the Study of the Liver [ALEH]) 26 . Leur recommandation était de remplacer le terme NAFLD (non-alcoholic fatty liver disease) par MASLD (metabolic dysfunction-associated steatotic liver disease), et le terme NASH (non alcoholic steatohepatitis) par MASH (metabolic dysfunction-associated steatohepatitis) 27 .

Pour refléter ces recommandations, Boehringer Ingelheim a adopté l’utilisation du terme MASH dans le cadre de cet essai de phase II.

À propos de la MASH

La MASH est une maladie hépatique chronique et évolutive, causée par une accumulation de graisses dans le foie 13 , 27 ; il s’agit d’une forme plus grave de la maladie hépatique stéatosique associée à un dysfonctionnement métabolique (metabolic dysfunction-associated steatotic liver disease [MASLD]) 28 . Aux États-Unis, les cas de MASH devraient augmenter de 63 % entre 2015 et 2030, passant de 16,5 millions à 27,0 millions de cas 16 . La MASH est une maladie étroitement associée aux maladies cardiovasculaires, rénales et métaboliques 29 , 30 , et on estime que 34 % des personnes obèses en sont également atteintes 25.

La gravité de la MASH est évaluée au moyen d’une échelle allant de F0 à F4, qui mesure le stade de fibrose (cicatrisation) 31  : 

  • F0 et F1 : indiquent l’absence de fibrose ou une fibrose légère;
  • F2 et F3 : indiquent une fibrose modérée ou avancée;
  • F4 : indique une cirrhose.

À propos de l’essai (NCT04771273)

L’essai NCT04771273 était un essai de phase II de détermination de la dose, à répartition aléatoire, à double insu et contrôlé par placebo, qui comportait 295 participants; son objectif était d’évaluer les injections sous cutanées hebdomadaires de survodutide chez des adultes atteints de MASH et de fibrose (F1, F2 ou F3) avec ou sans diabète de type 2 10 .

Le paramètre d’évaluation principal de cet essai était le pourcentage de participants ayant obtenu une atténuation histologique de la MASH sans aggravation de la fibrose après 48 semaines de traitement 10 . Une atténuation histologique de la MASH est définie comme une diminution de ≥2 points du score NAS (le score total varie de 0 à 8), y compris une diminution ≥1 point du sous-score NASH pour l’inflammation lobulaire ou le ballonnement, sans augmentation du stade de fibrose 10 . Le score NAS représente la somme des scores liés à la stéatose (accumulation de graisses dans le foie 32 ), à l’inflammation lobulaire (cellules inflammatoires 33 ) et au ballonnement (type de dégénérescence des cellules hépatiques 34 ).

Les paramètres d’évaluation secondaires comprenaient les suivants 10  :

  • Réduction relative d’au moins 30 % de la composition graisseuse du foie par rapport au départ après 48 semaines de traitement;
  • Variation absolue et relative de la composition graisseuse du foie par rapport au départ après 48 semaines de traitement;
  • Atténuation de la fibrose, définie comme une diminution d’au moins un stade de la fibrose après 48 semaines de traitement;
  • Variation absolue du score NAS total par rapport au départ après 48 semaines de traitement.

Cet essai comprenait une phase d’augmentation de la dose à 2,4 mg, à 4,8 mg ou à 6,0 mg pendant un maximum de 24 semaines, ainsi qu’une phase de maintien de la dose pendant 24 semaines 10 .

À propos du survodutide (BI 456906)

Le survodutide, un double agoniste des récepteurs du glucagon/GLP-1, active à la fois les récepteurs du glucagon et du GLP-1, qui jouent un rôle central dans le contrôle des fonctions métaboliques 6 .

Zealand Pharma a concédé sous licence le survodutide à Boehringer Ingelheim, cette dernière étant entièrement responsable du développement et de la commercialisation du survodutide à l’échelle mondiale. Zealand Pharma a un droit de copromotion dans les pays nordiques. Le survodutide fait partie du portefeuille de recherche et de développement de Boehringer Ingelheim dans les domaines des maladies cardiovasculaires, rénales et métaboliques.

En mai 2021, la FDA des États-Unis a accordé au survodutide le statut de traitement prioritaire contre la MASH et la fibrose 21 ; en novembre 2023, ce médicament a reçu le statut PRIME de la part de l’EMA 22 .

Boehringer a aussi évalué le survodutide dans le cadre d’un essai de phase I en deux parties, mené chez des personnes atteintes de cirrhose (F4) qui présentaient divers degrés de dysfonctionnement hépatique 35 . La partie 1 visait à déterminer si une cirrhose (F4) et divers degrés de dysfonctionnement hépatique avaient un effet sur l’absorption du survodutide par l’organisme. L’objectif de la partie 2, c’était de vérifier si ces affections influaient sur la tolérabilité du survodutide chez des personnes obèses ou en surpoids traitées pendant 28 semaines 36 .

Le survodutide est évalué actuellement dans 5 études de phase III menées chez des personnes obèses ou en surpoids 2 , 23 , 24 . Les études SYNCHRONIZE-1 et SYNCHRONIZE-2 comportent des sous-populations de patients présentant des affections comorbides, en l’absence ou en présence de diabète de type 2, respectivement 2 . L’étude SYNCHRONIZE-CVOT, quant à elle, comporte une sous-population de patients ayant une maladie cardiovasculaire, une maladie rénale chronique ou des facteurs de risque liés aux maladies cardiovasculaires 2 . L’étude SYNCHRONIZE-JP au Japon et l’étude SYNCHRONIZE-CN en Chine évaluent le survodutide dans des sous-populations de personnes atteintes d’obésité 23 , 24 . L’étude SYNCHRONIZE-JP évalue la variation relative de la composition graisseuse du foie entre le départ et la semaine 76 (un paramètre d’évaluation secondaire clé) chez des patients traités par le survodutide vs les patients sous placebo 24 .

Un autre essai de phase III, appelée SYNCHRONIZE-MASLD, évalue si le survodutide aide à réduire les graisses dans le foie et à perdre du poids chez des personnes obèses ou en surpoids qui ont reçu un diagnostic confirmé ou présumé de MASH 26 . La phase de recrutement de cet essai de 48 semaines à double insu et contrôlée par placebo a commencé en mars de cette année 26 .

À propos de Boehringer Ingelheim

Boehringer Ingelheim se consacre à la découverte de traitements révolutionnaires qui transforment des vies, présentement et pour les générations à venir. Entreprise biopharmaceutique de renommée mondiale axée sur la recherche, la compagnie valorise par l’innovation dans des domaines où il existe un grand besoin médical à combler. Fondée en 1885, Boehringer Ingelheim est encore de nos jours une entreprise familiale axée sur l’avenir. Plus de 53 000 employés desservent plus de 130 marchés dans les unités fonctionnelles des produits pharmaceutiques pour les humains et de la santé animale. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site www.boehringer-ingelheim.com/uk (Royaume-Uni et Irlande) ou www.boehringer ingelheim.com (reste du monde).

Avis sur les publics cibles de Boehringer Ingelheim

Ce communiqué de presse est publié depuis notre siège social à Ingelheim, en Allemagne, et a pour but de fournir des renseignements sur nos activités mondiales. Veuillez noter que les renseignements relatifs au statut d’approbation et aux étiquettes des produits approuvés peuvent varier d’un pays à l’autre, et qu’un communiqué de presse sur ce sujet et spécifique à un pays peut avoir été publié dans les pays où nous exerçons nos activités.

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1 Sanyal, Arun J. "Glucagon and GLP-1 receptor dual agonist survodutide improved liver histology in people with MASH and fibrosis: Results from a randomized, double-blind, placebo-controlled phase 2 trial”. Oral presentation at European Association for the Study of the Liver Congress, Milan, Italy. 7June 2024. Abstract #LB117, presentation #GS-006.

2 “Phase III studies to investigate survodutide for people living with obesity and overweight, with and without diabetes, cardiovascular disease and chronic kidney disease.” Boehringer Ingelheim. www.boehringer ingelheim.com/phase-3-studies-survodutide-obesity-and- overweight. Accessed June 2024

3 Sanyal, Arun J., et al. “Prospective Study of Outcomes in Adults with Nonalcoholic Fatty Liver Disease.” The New England Journal of Medicine. Vol. 385, no. 17, 2021, pp. 1559-1569. doi: 10.1056/NEJMoa2029349

4 Sanyal, Arun J., et al. “A Phase 2 Randomized Trial of Survodutide in MASH and Fibrosis.” The New England Journal of Medicine. June 2024. doi: 10.1056/NEJMoa2401755

5 Top-line Results From A Study to Test Efficacy of BI456906 in Adults With Non-alcoholic Steatohepatitis (NASH) and Fibrosis (F1-F3).” Boehringer Ingelheim. Data on file

6 Tan, Tricia M., et al. “Coadministration of glucagon-like peptide-1 during glucagon infusion in humans results in increased energy expenditure and amelioration of hyperglycemia.” Diabetes. Vol. 62, no. 4, Mar. 2013, pp. 1131-36. doi: 10.2337/db12-0797

7 Salem, V., et al. “Glucagon increases energy expenditure independently of brown adipose tissue activation in humans.” Diabetes, Obesity and Metabolism. Vol. 18, no. 1, Nov. 2015, pp. 72-81. doi: 10.1111/dom.12585.

8 Shah, Meera, and Adrian Vella. “Effects of GLP-1 on appetite and weight.” Reviews in Endocrine and Metabolic Disorders. Vol. 15, no. 3, May 2014, pp. 181 – 87. doi: 10.1007/s11154-014-9289-5.

9 “A Study to Test Efficacy of BI456906 in Adults With Non-alcoholic Steatohepatitis (NASH) and Fibrosis (F1 F3).” ClinicalTrials.gov. classic.clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04771273. Accessed June 2024

10 Stål. Per. “Liver fibrosis in non-alcoholic fatty liver disease - diagnostic challenge with prognostic significance.” World Journal of Gastroenterology. Vol. 21, no. 39, Jan. 2015, p. 11077. doi: 10.3748/wjg.v21.i39.11077

11 “International NASH Day June 10, 2021.” Global Liver Institute. June 2021. https://ecpc.org/wp content/uploads/2021/09/IND-report-2021-web.pdf Accessed June 2024

12 Ramai, Daryl, et al. “Progressive Liver Fibrosis in Non-Alcoholic Fatty Liver Disease.” Cells. Vol. 10, no. 12, Dec. 2021, p. 3401. doi:10.3390/cells10123401.

13 Dyson, Jessica, et al. “Hepatocellular cancer: The impact of obesity, type 2 diabetes and a multidisciplinary team.” Journal of Hepatology. Vol. 60, no. 1, Jan. 2014, pp. 110–17. doi: 10.1016/j.jhep.2013.08.011.

14 Adams, Leon A., et al. “Non-alcoholic fatty liver disease and its relationship with cardiovascular disease and other extrahepatic diseases.” Gut. Vol. 66, no. 6, Mar. 2017, pp.1138-53. doi: 10.1136/gutjnl-2017-313884

15 Estes. Chris, et al. “Modelling the epidemic of nonalcoholic fatty liver disease demonstrates an exponential increase in burden of disease.” Hepatology. Vol 67, no. 1, Dec. 2017, pp. 123-33. doi: 10.1002/hep.29466.

16 Khalil, Amjad, et al. “New Developments and Challenges in Liver Transplantation.” Journal of Clinical Medicine. Vol 12, no. 17, Aug. 2023, pp 5586. doi: 10.3390/jcm12175586.

17 Kumar, Rahul, et al. “A practical clinical approach to liver fibrosis.” Singapore Medical Journal. Vol. 59, no. 12, Dec. 2018, pp 628-633. doi: 10.11622/smedj.2018145. PMID: 30631885; PMCID: PMC6301869.

18 Pinzani, Massimo, et al. “Fibrosis in chronic liver diseases: diagnosis and management.” Journal of Hepatology. Vol. 42, no. 1, April 2005, S22-36. doi: 10.1016/j.jhep.2004.12.008

19 Zhang, Chun-Ye, et al. “Treatment of liver fibrosis: Past, current, and future.” World Journal of Hepatology. Vol. 15, no. 6, June 2023, pp. 755-74. doi: 10.4254/wjh.v15.i6.755.

20 “Boehringer Ingelheim and Zealand Pharma Received FDA Fast Track Designation for Investigational Treatment for NASH.” Boehringer Ingelheim. www.boehringer-ingelheim.com/us/press-release/boehringer-ingelheim-and-zealand-pharma-receive-fda-fast-track-designation. Accessed June 2024

21 “List of medicines currently in PRIME scheme.” European Medicines Agency. December 2023. www.ema.europa.eu/en/documents/other/list-medicines-currently-prime-scheme_en.xlsx. Accessed June 2024

22 “A Study to Test Whether BI 456906 Helps Chinese People Living With Overweight or Obesity to Lose Weight.” Clinicaltrials.gov. clinicaltrials.gov/study/NCT06214741. Accessed June 2024

23 “A Study to Test Whether BI 456906 Helps Japanese People Living With Obesity Disease (SYNCHRONIZE™JP).” Clinicaltrials.gov. clinicaltrials.gov/study/NCT06176365. Accessed June 2024

24 Quek, Jingxuan, et al. ”Global prevalence of non-alcoholic fatty liver disease and non-alcoholic steatohepatitis in the overweight and obese population: a systematic review and meta-analysis.” The Lancet Gastroenterology & Hepatology. Vol. 8, no. 1, Jan. 2023, pp. 20- 30. https://doi.org/10.1016/S2468 -1253(22)00317-X

25 “A Study to Test Whether Survodutide Helps People Living With Obesity or Overweight and With a Confirmed or Presumed Liver Disease Called Non-alcoholic Steatohepatitis (NASH) to Reduce Liver Fat and to Lose Weight”. Clinicaltrials.gov. https://clinicaltrials.gov/study/NCT06309992. Accessed June 2024.

26 Multinational liver societies announce new “Fatty” liver disease nomenclature that is affirmative and non stigmatizing.” EASL. easl.eu/news/new_fatty_liver_disease_nomenclature-2. Accessed June 2024

27 “Nonalcoholic Fatty Liver Disease (NALFD) and NASH.” National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases. www.niddk.nih.gov/health-information/liver-disease/nafld-nash. Accessed June 2024

28 “Nonalcoholic steatohepatitis (NASH): Symptoms & complications (2023).” American Liver Foundation. liverfoundation.org/liver-diseases/fatty-liver-disease/nonalcoholic-steatohepatitis-nash/. Accessed June 2024

29 Musso, Giovanni, et al. “Association of non-alcoholic fatty liver disease with chronic kidney disease: a systematic review and meta- analysis.” PLoS Medicine. Vol. 11, no. 7, July 2014, p. E1001680. doi: 10.1371/journal.pmed.1001680.

30 Schnell. Oliver, et al. “CVOT Summit Report 2023: new cardiovascular, kidney, and metabolic outcomes.” Cardiovascular Diabetology. Vol. 23, no. 1, Mar. 2024. doi: 10.1186/s12933-024-02180-8.

31 Kleiner, David E., et al. “Nonalcoholic Steatohepatitis Clinical Research Network. Design and validation of a histological scoring system for nonalcoholic fatty liver disease.” Hepatology. Vol. 41, no. 6, June 2005, pp. 1313-21. doi: 10.1002/hep.20701.

32 “Non-alcoholic fatty liver disease (NAFLD).” NHS. www.nhs.uk/conditions/non-alcoholic-fatty-liver-disease. Accessed June 2024

33 Vanderbeck, Scott, et al. “Automatic quantification of lobular inflammation and hepatocyte ballooning in nonalcoholic fatty liver disease liver biopsies.” Human Pathology. Vol. 46, no. 5, May 2015, pp. 767-75. doi: 10.1016/j.humpath.2015.01.019.

34 Caldwell, Stephan, et al. “Hepatocellular ballooning in NASH.” Journal of Hepatology. Vol. 53, no. 4, Oct. 2010, pp 719-23. doi: 10.1016/j.jhep.2010.04.031.

35 “A Study to (1) Compare How BI 456906 is Taken up in the Body of Healthy People and People With Liver Problems and (2) Find Out How People With Overweight and Obesity, With and Without Liver Problems, Tolerate Different Doses of BI 456906.” Clinicaltrials.gov. clinicaltrials.gov/study/NCT05296733. Accessed June 2024

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