« Mon cheval souffre-t-il d’asthme ? » : Boehringer Ingelheim sensibilise à cette affection respiratoire courante
Boehringer Ingelheim sensibilise les propriétaires de chevaux à l’asthme équin et encourage le dépistage de cette maladie respiratoire chronique de manière précoce afin de préserver leur capacité pulmonaire.
Lyon, France, le 28 mai 2020 – L’asthme équin peut couper le souffle. Similaire à l’asthme humain, cette maladie respiratoire chez le cheval est caractérisée par une obstruction, une hyperréactivité et une inflammation chronique des voies respiratoires profondes nécessitant la prise en charge rapide par un vétérinaire.
Cette maladie concerne généralement des chevaux âgés de plus de 7 ou 8 ans pour l’asthme sévère mais des animaux peuvent souffrir d’asthme discret à modéré dès l’âge de 2 ou 3 ans.
Les problèmes respiratoires sont considérés comme une des causes majeures de contre-performance chez le cheval. La prévalence de l’asthme équin léger à modéré est estimée entre 20 à 80%1,2,3 et entre 11 à 17%3,4,5 pour un asthme équin sévère.
Comment identifier les premiers signaux de cette maladie respiratoire ?
Le cheval dispose d’une grande capacité pulmonaire qui ne peut pas augmenter, même avec l’entraînement. Si le poumon est abîmé de façon chronique, il ne se régénère pas : un tissu cicatriciel se met en place, entraînant une perte de fonction et donc une diminution de la capacité pulmonaire du cheval. À terme, ces affections peuvent dégrader sa qualité de vie, nécessiter des examens médicaux et des traitements contraignants.
Les symptômes respiratoires, souvent discrets au départ, comme la toux (en début de travail), un jetage clair et séreux discret (au box, au pré ou après le travail), la difficulté à récupérer après un effort habituel, sont des signes d’alerte qui nécessitent un avis vétérinaire.
La gestion du cheval asthmatique repose sur des mesures environnementales autant que médicales
Le mode de vie à l’écurie favorise l’apparition d’affections respiratoires. Améliorer leur environnement direct est la clé d’une rémission à long terme. Elle repose sur des mesures hygiéniques limitant les contacts avec les poussières à l’origine de l’inflammation (présentes dans l’alimentation, la litière, aggravés par un défaut de ventilation). En effet l’air que les chevaux respirent peut entraîner une inflammation des voies respiratoires inférieures7,8. Le fourrage et la litière constituent les principales sources de poussières respirables3,4.
On peut donc considérer que de nombreux agents potentiellement pro-inflammatoires sont présents dans les boxes et les écuries : il est recommandé la mise au pré systématique des chevaux présentant des signes d’alerte. Dans le cas où cela ne serait pas possible, il faut veiller à une bonne ventilation de l’écurie mais également au contrôle des sols et du fourrage pour limiter l’exposition aux poussières.
En fonction du degré de sévérité de l’asthme, le vétérinaire dispose de traitements médicamenteux qu’il peut combiner pour agir sur les trois piliers clés de la maladie (inflammation, bronchospasme, hypersécrétion), afin d’aider le cheval à mieux respirer.
Pour en savoir plus sur la santé du cheval
Boehringer Ingelheim, partenaire la chaine santé FFE-TV et de l’espace santé du site de la SHF (Société hippique Française), propose de nombreuses vidéos avec les conseils de vétérinaires, cavaliers et de professionnels de la santé équine.
Toute l’actualité sur la santé des chevaux est également à retrouver sur le groupe Facebook « Tout savoir sur la santé équine ».
- Mazan, M.R., 2015. Update on noninfectious inflammatory diseases of the lower airway. Veterinary Clinics: Equine Practice, 31(1), pp.159-185.
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- Hotchkiss, J.W., Reid, S.W.J. et Christley, R.M., 2007. A survey of horse owners in Great Britain regarding horses in their care. Part 2: Risk factors for recurrent airway obstruction. Equine veterinary journal, 39(4), pp.301-308
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- Art, T., McGorum, B.C. et Lekeux, P., 2002. Environmental control of respiratory disease. Equine respiratory diseases.
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