La santé pour tous : comment pouvons-nous contribuer à un accès inclusif ?

Nanjammal a 65 ans et n’a même pas eu cinq consultations médicales dans sa vie. Cette mère de trois enfants vit dans un village reculé dans le sud de l’Inde. La communauté tribale est composée de 80 familles vivant dans de très mauvaises conditions. Les huttes sont petites et recouvertes de taules, sans électricité, et le nettoyage des vêtements sales est réalisé en les frottant sur une pierre à laver. Les quelques chèvres devant les maisons sont petites et maigres.

C’est à l’ancien du village que l’on fait confiance pour les problèmes de santé. Il se base sur le pouvoir des plantes, comme le font les tribus depuis des générations. Il est difficile d’accéder à des médicaments et aux progrès de la science. Non seulement on fait peu confiance à la médecine conventionnelle, mais le médecin ou l’hôpital les plus proches se trouvent à une demi-journée de marche en dehors de la civilisation.

Une santé équitable : améliorer la santé d’un plus grand nombre de personnes

L’histoire de Nanjammal n’est qu’un exemple parmi tant d’autres à travers le monde. « Des exemples tels que celui-ci nous montrent que la santé pour tous n’a pas encore vu le jour, malgré les multiples progrès de la santé au cours des dernières décennies », indique Maria Tereno, Vice-président corporate, chargée du développement durable et de la culture. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’un objectif inatteignable à ses yeux. « Depuis de nombreuses années, le développement durable fait partie des valeurs et de l’histoire de notre entreprise. Notre objectif étant de transformer des vies pour des générations, je pense sincèrement que Boehringer Ingelheim est particulièrement bien placé pour contribuer de manière significative à un avenir plus sain et plus durable ».

Mais comment contribuons-nous vraiment à l’objectif de l’OMS visant la santé pour tous ? « En continuant tout d’abord à favoriser l’innovation grâce à nos solutions de traitements et de soins de santé », précise Maria. « Nous nous efforçons de répondre aux besoins médicaux non satisfaits, tant pour les hommes que pour les animaux. C’est au cœur de notre travail quotidien ».

Et ensuite ? « Dans notre engagement à améliorer la santé pour tous, nous nous concentrons également sur les communautés vulnérables, dans lesquelles les personnes et les animaux vivent dans des environnements inégaux et font face à des barrières d’accès aux soins on ne peut plus réelles », explique Maria. En outre, ces communautés sont à un plus haut risque de santé précaire. Ainsi, c’est avec une approche holistique que Boehringer Ingelheim remédie à ces barrières, en intégrant l’éducation, la prévention, le dépistage et le diagnostic, le traitement et l’observance. L’amélioration de la santé repose sur tous ces aspects. Cependant, cela ne peut pas être réalisé en travaillant seul, voilà pourquoi les collaborations sont essentielles à l’entreprise.

Pour Maria, il est crucial que nous continuions de trouver des solutions à ces défis. « Nous pouvons y parvenir en nous appuyant sur nos connaissances et notre expertise des santés humaine et animale », indique-t-elle. « Par exemple, nous cherchons activement un moyen de répondre aux défis de santé futurs, tels que le problème grandissant des résistances aux antimicrobiens et les éventuelles futures pandémies ». Ces défis de santé sont d’autant plus importants car, pour nous rapprocher un peu plus de la santé pour tous, les écarts de soins de santé actuels et émergents doivent absolument être comblés.