Journée internationale des femmes : faire tomber les barrières en favorisant l’équité entre les hommes et les femmes en matière de santé
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous unissons nos forces pour atteindre l’équité entre les hommes et les femmes et en matière de santé, en donnant aux femmes les moyens de réussir dans notre entreprise et au-delà.
L'équité comporte de nombreuses facettes. Elle nécessite de faire tomber les barrières, de favoriser la participation et de créer un environnement juste. Elle exige l’accès à l’information, à l’éducation, aux soins élémentaires et au soutien en matière de santé, et elle implique l’accès à des opportunités ainsi qu’à un soutien suffisant en temps opportun. Tandis que nous continuons de lutter pour l’équité, ce sont malheureusement souvent les femmes qui sont désavantagées. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous souhaitons présenter trois exemples illustrant la façon dont nos partenaires et nous unissons nos forces pour atteindre un objectif commun.
L’équité. C’est forcément une notion qui nous parle plus ou moins. Mais la décrire et en donner une définition est plus difficile qu’il n’y paraît. Chez Boehringer Ingelheim, nous avons une idée concrète du sens de l’équité et nous avons de nombreuses raisons de nous battre pour l’atteindre.
Qu’est-ce que l’équité entre les hommes et les femmes ?
Selon l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes, cette notion renvoie à l’assurance d’impartialité et de justice dans le cadre de la répartition des avantages et des responsabilités entre les hommes, les femmes et toutes les identités de genre.
Journée internationale des femmes : opter pour l’équité entre les hommes et les femmes et en matière de santé
Dans la lignée du thème général #EmbracingEquity, nous souhaitons prendre le temps d’analyser nos réussites jusqu’à présent, sans pour autant oublier que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir. Lisez la suite pour découvrir comment nous mettons l’équité en pratique.
Disparités sanitaires dans les cas d’insuffisance cardiaque : soutien apporté aux femmes noires et latino-américaines
Les maladies cardiaques comportent de nombreuses facettes. Tout comme les patients. Et en matière d’insuffisance cardiaque, nombre de ces différents aspects ne doivent pas être négligés. Des recherches ont montré que lorsqu’on leur diagnostique une insuffisance cardiaque, les femmes présentent des évolutions plus graves que les hommes. Une analyse plus approfondie révèle que parmi les femmes noires et latino-américaines, ces évolutions négatives sont amplifiées en raison de disparités et d’inégalités significatives en matière de santé dans le cadre du traitement de ce type de maladies. Comment cela s’explique-t-il ? Par le fait que les femmes ont tendance à prendre soin de toutes les personnes qui les entourent, souvent aux dépens de leur propre santé, ce qui rend difficile le traitement de ces maladies complexes.
En avril 2022, pour répondre à ces besoins non satisfaits, l’Alliance Boehringer Ingelheim et Lilly a lancé un programme appelé Hear Your Heart, aux États-Unis. Son objectif ? Fournir les ressources et la formation nécessaires aux femmes atteintes d’insuffisance cardiaque, en particulier aux femmes noires et latino-américaines, pour contribuer à la priorisation de leur prise en charge. L’initiative s’est récemment élargie avec le lancement de Cuide Su Corazón, la deuxième phase du programme, qui apporte du contenu et des ressources en espagnol, plus ciblés culturellement, pour aider les femmes latino-américaines atteintes d’insuffisance cardiaque.
« Nous sommes très fiers des programmes Hear Your Heart et Cuide Su Corazón et sommes impatients de les voir évoluer et s’adapter plus en profondeur à notre audience », explique Jennifer Forsyth, directrice des communications pour la santé humaine chez Boehringer Ingelheim aux États-Unis et responsable du projet Hear Your Heart. « Nous avons encouragé des conversations proactives entre les femmes noires et latino-américaines et leurs équipes de soins et avons aidé ces femmes à mieux s’occuper de leur santé cardiaque. » Et ce n’est pas terminé : « Nous entretenons actuellement un dialogue avec les représentants des services de santé dans le but d’impliquer les milieux médicaux, afin qu’ils se joignent à notre ambition de réduire les disparités sanitaires liées aux maladies cardiaques et qu’ils contribuent à l'équité entre les hommes et les femmes. »
Transformation des déchets en richesse : un soutien important apporté aux femmes des communautés rurales
Tony Joy est l’une de nos collègues du programme Making More Health et la fondatrice de Durian, une association qui aide les femmes de communautés rurales nigérianes à acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour transformer leurs ressources et déchets locaux en moyen de subsistance.
Tony a eu cette idée en se basant sur sa propre expérience : « En grandissant, j’ai connu beaucoup d’épreuves difficiles : j’ai subi du harcèlement sexuel, je me retrouvée à la rue, j’ai souffert de la faim et de la pauvreté. On m’a souvent dit : "Tu n’es bonne à rien." Je ne correspondais pas à l’image que la société se fait d’une femme, à ce à quoi elle doit ressembler et à la façon dont elle doit se comporter. Mais je ne voulais pas que tout le pouvoir soit laissé aux hommes, je ne voulais pas qu’on me force à me marier et à attendre que l’on s’occupe de moi ».
Inspirée par sa propre expérience et par les difficultés auxquelles font face de nombreuses femmes vivant dans les milieux ruraux du Nigéria, notamment en matière d’accès à l’éducation et aux opportunités économiques, Tony a décidé de faire tout son possible pour que les choses évoluent : « Les normes culturelles constituent toujours un puissant frein pour les femmes des communautés rurales et elles sont loin d’être traitées équitablement. Je veux les aider à comprendre leur propre valeur et la valeur de ce qu’elles possèdent. Je veux changer leur histoire, pour que ni "rural" ni "femme" ne soient synonymes de pauvreté. Je veux construire un monde où les femmes issues d'environnements agricoles ont un pouvoir économique et social, et où "vivre en milieu rural, c’est génial" ». Actuellement, Durian propose plusieurs programmes, comme l’artisanat du bambou, la fabrication de produits pour la peau à base de cacao, la production de vêtements et le traitement du manioc. Jusqu’ici, l’équipe a directement formé plus de 150 femmes et a contribué à aider 30 000 femmes issues de six communautés différentes.
Mais l’objectif de Tony s’étend au-delà du pouvoir économique : « Nous devons aussi briser le cercle vicieux et montrer aux femmes qu’elles sont fortes », explique-t-elle. Tony est fermement convaincue que les femmes ont une influence puissante, surtout lorsqu’elles sont unies : « Si 10 femmes rassemblent leurs forces, elles peuvent surmonter n’importe quel obstacle. » Son association lui permet de travailler à concrétiser ces aspirations.
Venez chez nous et développez vos compétences : tout est une question d’opportunités
« Je ne suis pas certaine d’être la personne adéquate pour vous parler d’équité entre les hommes et les femmes », nous a tout d’abord confié Nadège lorsque nous l’avons invitée à un entretien. « Mais je serais heureuse de partager mon opinion. » Après notre discussion, nous en étions déjà convaincus : Nadège est un exemple saisissant de la façon dont nous souhaiterions que les femmes puissent évoluer dans notre entreprise.
À l’âge de 22 ans, en 2015, elle a intégré Boehringer Ingelheim en tant qu’alternante, tout en suivant des études vétérinaires dans une université de Lyon. Il s’agissait de sa première formation en entreprise et cette expérience lui a permis de passer en toute fluidité à un contrat à plein temps. Aujourd’hui dans sa trentaine, avec presque huit ans d’expérience au sein de l’entreprise, elle se souvient de bien plus que ces dix-huit mois passés sur notre site dédié à la santé animale à Duluth, aux États-Unis : elle a également bénéficié d’innombrables occasions de développer son réseau, d’échanger et d’exploiter son potentiel. « Je n’ai jamais eu l’impression d’être traitée différemment en tant que femme », affirme-t-elle. Au contraire : « J’ai rencontré de nombreux hommes et de nombreuses femmes qui m’ont toujours aidée à me sentir respectée et en sécurité. » Pour Nadège, Boehringer Ingelheim propose de nombreuses opportunités aux femmes, notamment grâce au programme Women in Leadership, aux séminaires et au coaching sur mesure, ainsi qu’aux groupes dédiés aux ressources permettant aux collaborateurs d'échanger et de partager leurs expériences.
Quant à son opinion sur la situation actuelle en manière d'équité entre les hommes et les femmes dans notre entreprise et en dehors, elle explique : « Je ne peux m’exprimer que de mon point de vue, mais chez Boehringer Ingelheim, j’ai trouvé l’environnement qui répond parfaitement à mes ambitions. » Elle reste cependant consciente que de nombreuses femmes dans le monde n’ont pas bénéficié du même soutien qu’elle : « Il reste de nombreuses disparités qui doivent être corrigées. J’espère que, partout dans le monde, nous serons de plus en plus nombreux à lutter pour obtenir plus d’équité, jusqu’à ce que chaque femme puisse pleinement exploiter son potentiel. »