3 choses à savoir sur la grippe aviaire

Partout dans le monde, la communauté avicole doit à nouveau faire face à la grippe aviaire. Aujourd’hui, la communauté avicole doit non seulement gérer l’impact de la COVID-19 sur l’économie et les échanges commerciaux, mais elle doit également faire face à l’épidémie de grippe aviaire. Dans cette période difficile, nous sommes aux côtés des éleveurs et des vétérinaires qui, grâce à leur travail et à leur dévouement, permettent de nourrir le monde entier.  

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1. Nous devons limiter l’impact de la grippe aviaire

La grippe aviaire représente une menace pour les moyens de subsistance des éleveurs, quelle que soit la taille de leur exploitation. Main dans la main avec les autorités locales, les vétérinaires et les autres acteurs de l’industrie avicole, les éleveurs travaillent d’arrache-pied pour tenir la maladie à distance. « Nous souhaitons remercier les éleveurs pour les efforts importants qu’ils déploient afin de contenir la grippe aviaire et nous les soutenons dans toute la mesure du possible, » affirme Stéphane Lemière, vétérinaire et Directeur des Services Techniques Monde de l’activité Aviaire chez Boehringer Ingelheim. En effet, les répercussions d’une épidémie sont lourdes.

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Perte d’animaux, perte de revenus, perturbations des échanges commerciaux : les éleveurs et les autres acteurs du monde avicole doivent à nouveau faire face à ces problèmes aujourd’hui. La grippe aviaire constitue l’un des plus gros sujets d’inquiétude pour l’industrie avicole à l’échelle mondiale. Il est difficile de mesurer exactement l’impact économique de la maladie, mais le nombre d’oiseaux touchés peut déjà donner une idée.

2. Deux formes de grippe aviaire nous affectent de manières différentes

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Chez les oiseaux, les symptômes des formes faiblement pathogènes de la grippe aviaire peuvent être très discrets : diminution des pontes, problèmes respiratoires légers, etc. Cependant, comme ces formes affectent le système immunitaire, les oiseaux deviennent également plus sensibles à d’autres infections virales et bactériennes dangereuses, notamment la maladie de Marek ou la maladie de Gumboro, entre autres.

Les signes cliniques de la forme hautement pathogène sont beaucoup plus aigus, allant notamment d’une dépression extrême de l’oiseau à une toux, des gonflements de la tête, des diarrhées ou une diminution des pontes. Après une propagation rapide de la maladie, de nombreux oiseaux meurent dans un délai très court.

3. Des ressources existent pour vous aider

« Partout dans le monde, les pays suivent des stratégies différentes pour lutter contre la maladie. Ils adoptent souvent une approche complexe en s’appuyant sur différents outils, » explique Antoine Leplat, vétérinaire et Directeur du Marketing Aviaire chez Boehringer Ingelheim.

Ces stratégies peuvent notamment impliquer la surveillance et la vaccination des oiseaux, ou encore la mise en place de protocoles de biosécurité. On applique aussi fréquemment des mesures de contrôle comme la restriction de l’accès aux zones touchées ou l’abattage d’oiseaux.

Si votre exploitation se trouve dans une région touchée par la grippe aviaire, ou si vous souhaitez simplement en savoir plus sur le sujet, de nombreuses ressources sont mises à disposition par des organisations indépendantes et les autorités réglementaires, notamment :

• Le « Portail sur l’influenza Aviaire » de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE)

• La rubrique « Prévention et contrôle » sur le site de l’OIE

• La rubrique sur les « Mesures de contrôle de la grippe aviaire » sur le site de la Commission européenne (en anglais)

• Le site de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (efsa) 

• Le site « Influenza aviaire » de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur votre situation locale, veuillez contacter vos autorités locales.