Un rôle plus important à jouer dans la sécurité alimentaire
Ce n’est pas un secret : le 21e siècle est une époque de grands changements pour la planète. Parmi ces changements, il en est un qui vient renforcer le lien unique entre humains et animaux et se révèle crucial : la croissance démographique. Si l’on en croit les projections officielles des Nations unies, nous serons 9,8 milliards sur terre en 2050. Cette croissance impressionnante implique qu’il faudra nourrir tous ces êtres humains de façon efficace et durable. Cette nécessité fait partie des tendances du marché qui vont façonner le secteur de la santé animale dans les années à venir.
Chez Boehringer Ingelheim, nous sommes fiers de soutenir les producteurs dans leur mission, faire en sorte que les exploitations soient durables et les animaux en bonne santé, afin d’atteindre ces objectifs. Les dernières estimations montrent que la demande en protéines animales va augmenter de 70 % du fait de la croissance, de l’urbanisation, de l’accroissement des richesses et donc de l’évolution du comportement des consommateurs. Pour garantir la sécurité alimentaire de milliards de personnes, il est essentiel de leur fournir des aliments nutritifs tout en mettant en place une production durable qui respecte le bien-être animal.
Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), la sécurité alimentaire désigne les situations dans lesquelles « des produits alimentaires nutritifs et sans danger sont en permanence disponibles et accessibles en quantité suffisante pour permettre aux gens d’être en bonne santé et de mener une vie active ». Aujourd’hui, on estime cependant que 820 millions de personnes dans le monde n’ont pas assez à manger. Les chiffres montrent également que les maladies détruisent environ 20 % de la production animale et agricole de la planète, une situation que l’on pourrait tout à fait éviter en prenant des mesures de prévention adaptées et en garantissant le bien-être animal.
Veiller à la santé de tous les êtres vivants avec le concept
« One Health »
Le Dr Oscar Mendoza-Vega, Global Head of Market Analytics, Customer Insights and Marketing Excellence au sein de la division Santé animale de Boehringer Ingelheim, met en avant une tendance intéressante que l’on constate dans les économies africaine et asiatique. Il souligne une augmentation notable du nombre d’animaux d’élevage en Asie orientale, principalement de la volaille et des porcs élevés en confinement. En règle générale, les grands sites d’élevage intensif sont implantés dans des zones densément peuplées, ce qui présente d’énormes risques.
« Aujourd’hui, si ces systèmes à grande échelle perdent un animal sur cinq, les épidémies de maladies infectieuses peuvent être dévastatrices, comme on l’a vu récemment avec la peste porcine africaine (PPA). Nous ne pouvons plus nous le permettre » explique Oscar Mendoza-Vega. « La médecine vétérinaire moderne s’est développée en mettant l’accent sur la prévention plutôt que le traitement, afin d’obtenir suffisamment de protéines des animaux d’élevage tout en limitant leur empreinte écologique et en respectant leur bien-être. C’est tout à fait possible. La prévention est fondamentale et nous pouvons y contribuer. »
Chez Boehringer Ingelheim, nous sommes convaincus qu’en protégeant les animaux des maladies, nous contribuons activement au respect du bien-être animal tout en œuvrant pour la sécurité et l’équilibre alimentaires dans le monde. Les éleveurs prennent soin de leurs animaux pour fournir à l’humanité de la viande, des œufs, du lait et du poisson de qualité, afin de protéger la santé humaine pour les générations à venir. Ce constat illustre parfaitement la richesse et la complexité des liens entre la vie des animaux et celle des êtres humains.
« Le bien-être animal joue un rôle fondamental dans l’avenir de l’élevage et celui de la sécurité alimentaire en elle-même » explique Oscar Mendoza-Vega. « Notre démarche repose sur une approche intégrée qui tient réellement compte de l’animal, de l’environnement et de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Nous avons conscience que les consommateurs d’aujourd’hui veulent savoir d’où vient leur nourriture, comment elle a été manipulée et quelle empreinte elle laisse derrière elle. Les consommateurs comprennent que lorsque les animaux se portent bien, les hommes aussi. Il ne faut jamais l’oublier. »