Boehringer Ingelheim renouvelle son soutien à Vetaid, l’application d’aide au diagnostic des maladies bovines
Afin de faciliter le quotidien des vétérinaires en activité rurale, Boehringer Ingelheim soutient le développement de Vetaid, l’application permettant aux praticiens et aux étudiants qui débutent en activité rurale de disposer d’un outil d’aide au diagnostic, facile d’accès et disponible à toute heure. Cette application pourrait également se révéler précieuse pour le diagnostic de nouvelles maladies émergentes en France.
Lyon, France, le 12 janvier 2024 - Vetaid, l’application d’aide au diagnostic des maladies des bovins, a été conçue par le Dr Gérard Argenté. Fort de plus de 20 ans de pratique, et conscient des difficultés rencontrées sur le terrain par des praticiens souvent isolés, le Docteur Argenté a mis au point cette application, qui enrichit l’approche du diagnostic en activité rurale. Disponible à chaque instant, Vetaid agit comme un compagnon qui répond aux questions que le vétérinaire se pose face aux signes cliniques observés et propose un diagnostic différentiel hiérarchisé ainsi que des rappels sur les maladies.
Le système, fondé sur une logique hypothético-déductive, rassemble plus de 248 000 formules de diagnostic, qui ouvrent sur plus de 800 maladies ou entités cliniques, accompagnées de « fichesmémo » sur chaque maladie.
« J’ai sans doute été un peu imprudent et inconscient lorsque j’ai lancé cette application », plaisante le Dr Argenté. « Lorsque je me suis lancé, je ne me suis pas rendu compte de l’étendue du travail et des volumes d’informations à traiter. Si je cumule toutes les lignes de données, on se retrouve avec un tableau de deux kilomètres ! ».
Un outil de réassurance pour les vétérinaires débutant une activité rurale
De nombreux praticiens en activité rurale doivent multiplier les nuits de garde et parcourir de longues distances afin de couvrir des zones de plus en plus étendues. Pour l'équipe à l'origine de Vetaid, il est essentiel d'accompagner les vétérinaires qui débutent et qui peuvent parfois se sentir isolés ou en manque de confiance pour conforter leur diagnostic. C'est aussi un moyen de contribuer à motiver et conforter de jeunes vétérinaires à venir renforcer le maillage.
« Il faut quelques années à un jeune vétérinaire pour gagner en assurance. A mon époque, on commençait par faire de la vaccination. On faisait aussi beaucoup de petites visites pour des cas sans gravité, ce qui nous faisait monter en compétence doucement. Aujourd’hui, le jeune praticien se retrouve tout de suite sur le terrain. De plus, désormais, les éleveurs sont beaucoup mieux formés et appellent le vétérinaire pour les cas les plus compliqués. Pour ces jeunes, de ce fait, la première année de pratique est parfois difficile et peut parfois effrayer. Avoir Vetaid dans sa poche peut rassurer, et motiver plus de jeunes à se lancer en milieu rural… », explique le Dr Argenté.
Un outil précieux pour la détection des maladies émergentes
La récente Loi de Santé Animale (LSA), demande aux vétérinaires de surveiller et de déclarer les maladies qui représentent un danger économique ou sanitaire. Si les maladies émergentes européennes sont déjà bien connues des vétérinaires, il faut compter avec l’apparition de nouvelles maladies infectieuses en provenance d’Asie Mineure ou d’Afrique.
Afin de remplir au mieux leur mission de vétérinaires sanitaires, et dans le cadre du mandat sanitaire, les praticiens bénéficient de formations qui leur permettent ainsi d’appréhender 15 nouvelles maladies émergentes. L’application Vetaid peut être complémentaire à ces formations. En effet, l’outil recense en quelques clics 16 signes cliniques clés qui aideront les vétérinaires à mieux repérer les cas suspects et donc à faciliter la détection de ces maladies.
« Un vétérinaire voit entre 1000 et 2000 animaux par an. Il connait bien entendu la plupart des maladies. Mais parfois, il perçoit une incohérence dans son diagnostic. En cas de doute, il pourra tester le cas sur Vetaid », explique le Dr Argenté.
Un essai-terrain en cours, lancé en à l’été 2023 avec la SNGTV, vise à démontrer l’utilité de Vetaid dans l’aide au diagnostic des maladies « exotiques ». Ainsi, une épidémiosurveillance assistée par Vetaid est testée actuellement dans six régions volontaires : Provence Alpes Côte d’Azur, Bourgogne Franche Comté, Auvergne Rhône Alpes, Occitanie et Ile de France. Une centaine de vétérinaires volontaires ont téléchargé l’application et participent actuellement à cette étude. Des tutos et vidéos disponibles sur internet les accompagnent dans la prise en main de l’outil. Les résultats sont très encourageants et la SNGTV a exprimé le souhait de prolonger cet essai en 2024, en lien avec les Directions Départementales des Populations (DDP).
Un outil qui mobilise au sein des écoles vétérinaires
Vetaid est le fruit d’un travail approfondi d’experts, professeurs de renom ou praticiens engagés (cf encadré). Les quatre écoles vétérinaires ont contribué à l’élaboration et la validation de cet outil, en partenariat avec le Dr Argenté. Ce travail collaboratif a permis de bénéficier de l’expertise de l’ensemble des enseignants, qui ont œuvré en commun pour produire l’outil le plus abouti possible. En contrepartie de l’implication des enseignants, l’application est mise à disposition gracieuse de tous les étudiants qui en font la demande.
Trois thèses menées conjointement à Oniris, VetAgro Sup et Maisons-Alfort, et supervisées par des enseignants des 4 écoles nationales vétérinaires françaises (ENVF) ont été menées et soutenues fin 2023. Elles ont permis, sur un premier échantillon, de confirmer la fiabilité de l’outil pour générer des hypothèses face à des cas de tous les jours. En effet, les étudiants ont suivi pendant près de 6 mois un confrère lors de leur dernière année tutorée et ont comparé les performances de l’outil avec le diagnostic émis par leurs maîtres de stage. Les résultats de concordance entre les deux diagnostics sont très bons. Pour les cas sans diagnostic émis par le vétérinaire, Vetaid a su proposer des hypothèses pertinentes.
Des discussions initiées par le Pr Raphaël Guatteo avec des collègues d’autres universités étrangères sont en cours pour diffuser et évaluer l’outil dans d’autres pays.
Pour Boehringer Ingelheim, un engagement au service de la santé publique
Pour la seconde année consécutive, Boehringer Ingelheim a choisi de soutenir le développement de cette application, qui facilite le travail du vétérinaire et participe à l’amélioration de la santé publique.
Nous devons faire face en France à l’apparition et la présence de nouvelles maladies émergentes, telles que la maladie hémorragique épizootique (MHE) ou les épisodes réguliers de fièvre catarrhale ovine (BTV 3 et BTV8). Nous devrons sans doute compter demain avec l’arrivée de la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre hémorragique de Crimée Congo, voire la réapparition de fièvre aphteuse. Ces défis constants engagent les praticiens à une vigilance renforcée. Pour Boehringer Ingelheim, il est important d’apporter aux vétérinaires les outils et services performants et innovants qui leur permettront d’avoir le meilleur diagnostic dans les meilleurs délais.
« Nous sommes convaincus de l’utilité de Vetaid, tant comme outil de réassurance auprès des vétérinaires qui se retrouvent parfois seuls devant un cas clinique compliqué à traiter, que comme outil de surveillance des maladies émergentes. Notre objectif est bien de leur faciliter le quotidien, mais aussi de les accompagner dans les missions de santé publique auxquelles ils doivent faire face », explique Arnaud Bolon, vétérinaire responsable technique ruminants chez Boehringer Ingelheim.
L'application est disponible pour les vétérinaires sous forme d'un abonnement mensuel. Elle reste gratuite pour les étudiants vétérinaires.
Pour en savoir plus sur Vetaid : VETAID - Aide au diagnostic des maladies des bovins
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Vetaid, le fruit de la réflexion de cliniciens de terrain experts et d’universitaires des écoles vétérinaires
Dr Gérard Argenté (Bretagne)
Dr Eric Collin (Bretagne)
Dr Jean-Marie Nicol (Pays de Loire)
Pr Raphaël Guatteo (Oniris Nantes)
Pr François Schelcher (ENV Toulouse)
Pr Yves Milleman (ENV Maisons Alfort)
Pr Sébastien Assié (Oniris Nantes)
Pr Philippe Berny (VetAgro Sup Lyon)
Avec la collaboration de :
Pr M.A. Arcangioli, Pr D. Legrand et Pr D. Pin de VetAgro Sup de Lyon,
Pr F. Rollin et son équipe de l’Université de Liège.
Boehringer Ingelheim Animal Health
Boehringer Ingelheim Animal Health développe des solutions innovantes pour la prédiction, la prévention et le traitement des maladies chez les animaux. Pour les vétérinaires, les propriétaires d'animaux de compagnie, les éleveurs et les gouvernements, nous proposons, dans plus de 150 pays, un large portefeuille de produits et de services innovants pour améliorer la santé et le bienêtre des animaux. En tant que leader mondial en santé animale et entreprise familiale, nous nous appuyons sur une vision de long terme. La vie des animaux et celle des humains sont interconnectées de manière profonde et complexe. Nous savons que lorsque les animaux sont en bonne santé, les Hommes le sont aussi. En conjuguant les synergies entre nos activités en Santé Animale et en Santé Humaine et en créant de la valeur par l’innovation, nous améliorons la santé et le bien-être de tous.
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Boehringer Ingelheim
Boehringer Ingelheim développe des thérapies innovantes pour améliorer la qualité de vie des hommes et des animaux, aujourd'hui et pour les générations à venir. Entreprise biopharmaceutique axée sur la recherche, nous créons de la valeur par l’innovation dans des domaines où il existe des besoins médicaux importants encore non satisfaits. Entreprise familiale depuis sa création en 1885, Boehringer Ingelheim s’appuie sur une vision durable et de long terme. Plus de 53 000 collaborateurs travaillent dans plus de 130 pays, dans deux activités : santé humaine et santé animale. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.boehringer-ingelheim.com
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