Approche centrée sur le patient dans les essais cliniques : un bénéfice mutuel
Nous sommes convaincus de l’importance du développement clinique centré sur le patient. À partir d’exemples comme celui-ci, nous œuvrons pour intégrer les réflexions des patients dans notre approche de la conception et de la conduite de nos études.
L’approche centrée sur le patient est un impératif. Il ne s’agit pas seulement de prendre en considération les besoins des patients, mais également qu’ils puissent contribuer à déterminer leur propre expérience de l’étude clinique. Pour créer un véritable partenariat, il faut impliquer les patients le plus tôt possible et leur donner le temps, les ressources et le soutien nécessaires pour comprendre ces informations si complexes.
Une communication transparente avec les patients est également vitale, en expliquant clairement ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Donner une vue d’ensemble complète aide les patients à se tenir informés et permet de leur montrer que nous sommes tous du même côté.
Voici notre vision et notre engagement. Passer de l’ère de l’approche centrée sur le patient à la conception avec le patient.
Uli Broedl, Directeur du Développement clinique et des Opérations monde et Bronwyn Lewis, Directrice monde de l’Implication des patients, partagent ce qu’ils ont appris de ces collaborations concernant la conception et la conduite des études cliniques.
Nous avons récemment mené notre première étude clinique sur l’hidradénite suppurée, une maladie chronique difficile à traiter caractérisée par la formation de nodules douloureux sous la peau. Plus d’un an avant le début prévu de l’étude, nous avons travaillé avec des représentants de patients afin d’optimiser ensemble la conception et la conduite de l’étude.
Cette collaboration nous a notamment permis de tirer les enseignements suivants :
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Trouver un langage commun : Les participants nous ont dit que les informations relatives aux études sont souvent difficilement compréhensibles. Nous avons donc travaillé ensemble afin de produire des informations dans un langage facile à comprendre, en s’appuyant notamment sur des visuels.
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Garantir le confort des patients : Nous voulions connaître les bénéfices du médicament à l’étude mais nous souhaitions également assurer le maximum de confort aux patients, donc nous avons trouvé un compromis et avons autorisé la prise de certains antidouleurs pendant l’étude.
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S’accorder sur les principaux critères d’évaluation : Nous avons également appris quels étaient les critères qui leur importaient vraiment, comme la douleur, et nous les avons inclus dans notre étude.
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Donner des perspectives claires : Le groupe de patients nous a aussi indiqué que le fait de ne pas connaître le déroulé des visites à l’avance générait de l’anxiété, pouvant déclencher une aggravation des symptômes. Nous avons donc travaillé avec des patients partenaires afin de créer des visuels explicatifs sur la participation à une étude, une visite à l’hôpital, etc. pour les aider à se préparer mentalement. Lorsque nous avons demandé aux participants quels étaient les matériels de communication qu’ils préféraient, leur choix s’est porté sur ces visuels co-créés.
Tous ces ajustements ont aidé les participants à vivre une expérience beaucoup plus confortable pendant l’étude.
« C’est incroyable. On ne fait pas qu’impliquer le patient, on concrétise vraiment ses réflexions. C’est la première fois que je vois ça. C’est exactement le genre d’informations dont les laboratoires pharmaceutiques ont besoin. C’est le modèle que chaque laboratoire devrait avoir. Si ce modèle peut être partagé comme une bonne pratique, cela sera vraiment utile à toute l’industrie pharmaceutique. » – Un représentant de patients