Premiers résultats du projet sur le développement des connaissances sur la maladie de Marek en France
Associé aux écoles vétérinaires de Nantes et de Toulouse dans le cadre d’un résidanat en médecine des élevages avicoles et à un projet de recherche clinique autour de la maladie de Marek, Boehringer Ingelheim participe à la progression des connaissances sur cette maladie.
Lyon, France, le 8 novembre 2022 – La maladie de Marek fait partie des maladies qui affectent profondément la filière aviaire. Depuis 2021, Boehringer Ingelheim soutient un résidanat de 4 ans avec les écoles vétérinaires de Nantes et Toulouse pour approfondir les connaissances de cette maladie.
Pour Bénédicte Alexandre, Directrice de l’activité Aviaire/Porc & Ruminant en France, « Aider la recherche et les acteurs de cette filière à lutter au mieux contre les maladies qui les impactent fortement économiquement fait partie de nos objectifs phares. Ce résidanat s’inscrit parfaitement dans cette démarche ».
Publication des premiers résultats du résidanat
Matthieu Pinson a pour mission durant ce résidanat de faire progresser les connaissances scientifiques sur la maladie de Marek et former les futurs vétérinaires. Disposant déjà d’une solide expérience en aviaire, Matthieu Pinson (Nantes 2014), résident et praticien au sein de Labovet Conseil, a présenté ses premiers résultats lors des Journées de la Recherche Avicole, les 9 et 10 mars 2022 à Tours. Ces premiers résultats décrivent l’expression clinique et lésionnelle de la forme encéphalitique de la maladie de Marek, une forme souvent moins connue de l’expression de la maladie dans les élevages.
L’étude a été réalisée sur des cas sélectionnés, enregistrés et traités entre 2016 et 2020. Sur les 40 signalements enregistrés, 13 correspondaient à une forme encéphalitique concernant principalement des poulets à croissance intermédiaire, en fin de lot et non vaccinés contre la maladie de Marek.
Les signes cliniques nerveux observés en élevage (paralysie du cou, tics nerveux et torticolis) étaient associés à des lésions histologiques similaires dans tous les lots concernés, à savoir une infiltration de cellules lymphoïdes dans l’encéphale sous forme de manchons périvasculaires. Des infiltrations lymphoïdes, moins sévères, ont été observées au niveau des nerfs périphériques et des organes viscéraux. Le marquage des lymphocytes par immunohistochimie nous a permis de montrer qu’il s’agit essentiellement d’infiltrations à lymphocytes T.
La maladie de Marek est toujours une maladie préoccupante en France dont les formes encéphalitiques, pouvant avoir un impact significatif sur la santé des animaux atteints, doivent être prises en compte. D’autres sujets sont traités pendant ce résidanat, le but étant d’approfondir des cas cliniques correspondant à des problématiques émergentes du terrain et de leur donner de la visibilité. Dans ce cadre, nous travaillons actuellement sur la coronavirose de la perdrix rouge, « nouvelle » maladie dévastatrice sur le terrain.
Un résidanat qui s’inscrit dans le temps
Co-dirigé par les deux écoles vétérinaires de Nantes et de Toulouse, sous les responsabilités respectives de la Professeure Catherine Belloc, enseignante chercheuse à Oniris Nantes en médecine des monogastriques d’élevage et du Professeur Jean-Luc Guérin, spécialisé en aviculture et pathologie aviaire à l’ENV Toulouse, Matthieu Pinson bénéficie également d’échanges avec les services techniques aviaires de Boehringer Ingelheim.
Catherine Belloc se félicite de la présence et proximité de Matthieu auprès des étudiants : « Matthieu consacre également une partie de ce résidanat à la formation et sensibilisation des étudiants vétérinaires à la médecine avicole par le partage de son expérience terrain (notamment lors de la crise influenza) et l’animation de séances de TD et TP. Pour les collègues enseignant la production ou la médecine avicole, interagir avec Matthieu facilite la contextualisation de leur enseignement. »
Pour Jean-Luc Guérin, « Ce résidanat s’intègre pleinement dans les missions de notre unité de virologie. Nous avons pu avancer avec Matthieu sur deux sujets majeurs : la description d’un nouveau coronavirus affectant la perdrix rouge, et l’acquisition de nouveaux moyens pour établir le diagnostic de certitude en cas de maladie de Marek »
Boehringer Ingelheim Animal Health
Boehringer Ingelheim Animal Health développe des solutions innovantes pour la prédiction, la prévention et le traitement des maladies chez les animaux. Pour les vétérinaires, les propriétaires d'animaux de compagnie, les éleveurs et les gouvernements, nous proposons, dans plus de 150 pays, un large portefeuille de produits et de services innovants pour améliorer la santé et le bien-être des animaux. En tant que leader mondial en santé animale et entreprise familiale, nous nous appuyons sur une vision de long terme. La vie des animaux et celle des humains sont interconnectées de manière profonde et complexe. Nous savons que lorsque les animaux sont en bonne santé, les Hommes le sont aussi. En conjuguant les synergies entre nos activités en Santé Animale et en Santé Humaine et en créant de la valeur par l’innovation, nous améliorons la santé et le bien-être de tous.
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Boehringer Ingelheim développe des thérapies innovantes pour améliorer la qualité de vie des hommes et des animaux, aujourd'hui et pour les générations à venir. Entreprise biopharmaceutique axée sur la recherche, nous créons de la valeur par l’innovation dans des domaines où il existe des besoins médicaux importants encore non satisfaits. Entreprise familiale depuis sa création en 1885, Boehringer Ingelheim s’appuie sur une vision de long terme. Plus de 52 000 collaborateurs travaillent dans plus de 130 pays, dans trois activités : santé humaine, santé animale et fabrication biopharmaceutique pour le compte de tiers. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.boehringer-ingelheim.com.
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