Saint-Vulbas : des actions qui vont au-delà de l’évidence en faveur de la durabilité

Le site de Saint-Vulbas agit en faveur du développement durable. Découvrez comment ils décèlent les agents cachés responsables du changement climatique !

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Comment faire du développement durable une réalité au sein d’un centre de recherche ? Nos collègues de Saint-Vulbas ont une longueur d'avance : ils ne se contentent pas de lutter uniquement contre les émissions faciles à identifier, mais aussi contre les agents du changement climatique qui demeurent trop souvent cachés. Découvrez pourquoi et comment le plus petit oiseau du monde a un rôle à jouer.

Connaissez-vous la légende du colibri de Pierre Rabhi ? Un incendie se déclare, dévorant la forêt. Tous les animaux, atterrés, observent le désastre, impuissants… tous, sauf le colibri. Le plus petit des oiseaux recueille des gouttelettes d’eau avec son bec pour les jeter sur le feu, encore et encore. Pourquoi ? Parce que même la plus infime action peut avoir son importance. Et c’est précisément grâce à ce credo que nos collègues de Saint-Vulbas améliorent les performances du site en matière de développement durable et de biodiversité.

Trois ensembles appliqués à la surveillance des émissions de carbone

« Saint-Vulbas est un centre de recherche en médecine vétérinaire. Bien sûr, ses activités créent des émissions, mais certaines sont plus faciles à identifier que d'autres », explique Fabrice Getas, Directeur technique responsable de l’Hygiène, de la Sécurité et de l’Environnement (HSE) à Saint‑Vulbas. « C’est pourquoi nous divisons nos émissions en trois catégories différentes. »

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Aucun centre n’est isolé du reste du monde !

Les catégories une et deux sont causées par les activités et la consommation d’énergie dans le centre. C’est pourquoi elles sont relativement faciles à identifier. La mesure des émissions de la troisième catégorie est un exercice plus complexe, car elle fait intervenir nos interactions avec le monde extérieur. L’itinéraire des transporteurs, les déplacements professionnels vers et depuis le centre, les émissions causées par les fournisseurs... Recueillir toutes ces données nécessite une grande collaboration avec d'autres fonctions et sociétés. Mais de ces informations peut être déduite l’origine de la majeure partie des émissions.

« À travers l'évaluation des émissions de carbone dans toutes ces catégories, nous avons appris que les deux tiers environ de l’impact carbone de Saint-Vulbas concernent la troisième catégorie ! » déclare Emmanuel Montrozier, ancien responsable HSE, qui a codirigé le lancement de l’évaluation en 2019 avec Vincent Staszewski, responsable de la biosécurité. Vincent ajoute : « À travers une démarche concertée incluant la troisième catégorie, nous saisissons une occasion importante de mieux comprendre notre véritable empreinte carbone et de compenser la quantité réelle d'émissions dont nous sommes responsables. »

 

 

Toutes les initiatives ont leur importance, les petites comme les grandes

Parallèlement à leurs objectifs de développement durable, les collègues de Saint-Vulbas s’encouragent mutuellement à lancer de petites initiatives individuelles pouvant contribuer à un changement d’envergure.

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Ces petites initiatives peuvent aller d’un projet d’apiculture sur le site à l’organisation d’un covoiturage (avant la pandémie, bien entendu) ou à la sensibilisation des collègues et de leur entourage. Dans ce cadre, le centre améliore également les performances de ses chaudières en matière de développement durable, ainsi que la surveillance de la consommation d’eau, de gaz et d’électricité, et bien plus encore. En lançant des évaluations de l’impact carbone, en favorisant la protection de la faune et de la flore sur le site et en optimisant la consommation, nos collègues de Saint-Vulbas adoptent une démarche proactive.

« S’il y a un enseignement à tirer de notre initiative à Saint-Vulbas, c’est que parfois, il faut aller au‑delà de l'évidence », souligne Fabrice. « Néanmoins, les meilleures informations ne sont d’aucune utilité si vous ne pouvez pas compter sur des personnes engagées et qui passent à l’action. Nos collègues qui œuvrent pour l'accomplissement de nos objectifs en matière de développement durable viennent d'horizons extrêmement variés. En travaillant tous ensemble, nous apprenons les uns des autres comment rendre ce monde un peu plus vert. »

Auteur : Marisa Lehn, Communications Santé animale