La lutte contre la rage au Pakistan

Etant parmi les leaders mondiaux de la santé humaine et animale, nous avons une position idéale pour considérer les deux secteurs dans une perspective unifiée, et utiliser leurs synergies pour maximiser notre impact. L’initiative de l’élimination de la rage au Pakistan s’inscrit dans cette vision « One Health », et dans notre pilier More Health, ayant pour but d’améliorer la santé des humains et des animaux.  

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Guillaume Convert et les équipes de Santé Publique Vétérinaire France (VPH) travaillent depuis deux ans avec l’Indus Hospital de Karachi en lien avec l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sur ce pilote d’élimination durable de la rage au Pakistan, l’un des huit pays au monde où la rage n’est pas une maladie à déclaration obligatoire.

Cette approche innovante veut atteindre une étape intermédiaire avant de prétendre à éliminer la rage : réduire la peur entre hommes et chiens et limiter l’incidence des morsures.

« Chaque morsure – potentiellement infectée par le virus mortel - devient une insupportable épée de Damoclès pour quiconque n’aurait pas accès au traitement post-exposition. » - Guillaume Convert, directeur technique Rage au Centre de Santé Publique Vétérinaire de Boehringer Ingelheim, co-créateur de l’initiative

Réduire la peur des hommes, c’est possible lorsqu’un chien vacciné est différencié avec un collier. Rassurés face à ces chiens visiblement vaccinés contre la rage, les populations ont un comportement plus serein, ce qui limite les réactions de défense des chiens, moins craintifs, et cause donc moins de morsures.

« Dans les faits, le coût de traitement d’une personne mordue équivaut financièrement, au coût de la vaccination de 50 à 100 chiens au Pakistan. »

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Ce projet illustre notre premier pilier More Health, en tendant à utiliser de manière intelligente les dons de vaccins pour démontrer qu’une approche durable est possible avec une incidence immédiate pour tous : moins de peur, moins de morsures et moins de rage.

« En 2020, Boehringer Ingelheim a mis à disposition 15 000 vaccins ainsi que 10 000 colliers afin que le chien vacciné soit identifié comme tel. Le comportement des habitants de Karachi face aux chiens de rue porteurs de colliers a déjà évolué : 90% des personnes ont un comportement amical ou neutre vis-à-vis des chiens porteurs de colliers alors que 60% des gens sont agressifs vis-à-vis des chiens dépourvus de colliers. »