Innover et combiner pour aller plus loin dans le traitement des cancers

Groupe familial indépendant, Boehringer Ingelheim (BI) mène sa recherche avec un horizon de long terme. Ses deux activités, santé humaine et santé animale, indissociables et bien implantées en France, lui donnent un atout indéniable. Dans l’objectif de combler des besoins médicaux insatisfaits, BI a consacré 22% de son chiffre d’affaires santé humaine en R&D, l’an passé. Un effort d’investissement qui devrait s’intensifier dans les années à venir sur la médecine de spécialité.  « 1/3 de nos molécules en développement concerne l’oncologie, avec un tropisme sur les cancers pulmonaires et digestifs. Notre recherche s’intéresse à deux axes : les thérapies ciblées, qui, en identifiant au niveau de la cellule les mécanismes responsables du cancer, ciblent certaines de ces anomalies ; et l’immuno-oncologie pour activer et/ou rediriger nos défenses immunitaires contre la tumeur. Notre approche : chercher à renforcer l’efficacité des traitements en combinant ces deux axes et intégrer des innovations partiellement exploitées aujourd’hui, telles que des virus modifiés en vue d’infecter la cellule cancéreuse ; la mise au point de vaccins thérapeutiques pour stimuler l’immunité contre le cancer ; ou encore les PROTAC*, molécules qui aideront à la dégradation des protéines à l’origine du développement de certains cancers. » explique Arnaud Bedin, Directeur Médical de BI France. Plus spécifiquement, l’axe des thérapies ciblées se concentre sur des anomalies fréquemment rencontrées qui n’ont pas de traitement spécifique, comme les voies KRAS, p53, WNT et β-caténine. Tandis qu’en immuno-oncologie, BI met l’accent sur les tumeurs dites « froides », c’est-à-dire des tumeurs qui ne sont pas reconnues par nos systèmes de défenses et qui nécessitent une première étape d’activation de l’immunité.

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Pour soutenir et compléter sa R&D, BI mise fortement sur des collaborations et acquisitions externes, par l’intermédiaire notamment de son fond d’investissement. « Des partenariats sur des projets innovants ont été noués avec des universités telles que Dundee dans l’approche PROTAC*, des sociétés de biotechnologie comme la française OSE Immunotherapeutics pour un inhibiteur de point de contrôle myéloïde, ou encore au travers d’un investissement dans InnoBio 2 (fonds commun avec Bpifrance) pour soutenir les jeunes pousses hexagonales. » souligne Arnaud Bedin. Dernière spécificité du groupe : la mise à disposition des chercheurs de certaines de ses molécules sur sa plateforme opnMe.com.

* Proteolysis targeting chimera

20-0391 05/2020 Boehringer Ingelheim France SAS

Article extrait du dossier Grand Angle spécial cancer, réalisé par CommEdition, paru dans Le Monde daté du 30 mai 2020.

Innover et combiner pour aller plus loin dans le traitement des cancers

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